Ce petit film américain de début d'année est comme assez souvent aujourd'hui, et c'est bien dommage, construit sur le schéma suivant : on essaie d'éviter tout clichés pendant une heure, pas plus, avec des mouvements de caméra assez originaux, des idées scénaristiques intéressantes et puis on repasse dans l'habituel, le tout-venant et les acteurs partent en roue libre.
Matt Dillon nous fait le Ed Harris de Cleaner, Columbus Short, plutôt bon acteur ne parvient pas à sauver son personnage, héros détestable, Lawrence Fishburne et Jean Reno sont là pour la décoration, Amaury Nolasco est vraiment pas mal et Skeet Ulrich est beaucoup trop rare. Je n'ai jamais été un grand fan de Milo Ventimiglia et ce ne sera pas sur ce film que ça va changer même s'il est plutôt correct. Quant au film lui-même, c'est un film masculin, les hommes transpirent, crient, se tapent dessus, ont tous des barbes de trois jours, surtout Lawrence Fishburne et Skeet Ulrich...Un peu cliché, quoi.
Blindés de clichés, c'est le premier mot d'esprit pourri qui m'est venu à la vue de ce film, du niveau de la dernière demi-heure.
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