Après un début que j'ai pourtant trouvé plutôt intéressant, le film commence à partir en vrille dès la mise en quarantaine, et ne fait qu'empirer jusqu'à la fin; de vaguement malsain, ça devient glauque puis franchement sordide.
On voit arriver le pseudo dénouement depuis plus ou moins le début, le scénario facile et moralisateur tient sur une demi page, et j'ai détesté l'aspect visuel; contrastes trop violents, blancs brulés, images floues... A force de vouloir nous montrer ce que perçoivent les personnages, on manque de sortir de la salle tout aussi aveugles qu'eux.
Un petit point pour Julianne Moore, parce que je l'aime bien quand même.