Bliss a ce petit goût de faux film indépendant qui donne envie qu'on lui tape dessus. Signé Drew Barrymore, il apporte la caution Ellen Page pour attirer les adorateurs de la talentueuse actrice, de plus en plus nombreux. A raison.
Autour de ce duo gravite un casting féminin qui s'éclate bien avec Juliette Lewis ou encore la cascadeuse Zoe Bell déjà vu dans Death Proof. Hélas, ça sent la niaiserie et le respect du cahier des charges des films de filles qui s'émancipent. Elle s'éclate sous le manteau, se fait découvrir par ses parents, fugue, revient après une claque dans la gueule et se rend compte que c'est si beau d'être aimé par ses parents quoiqu'on fasse.
Une morale classique qui pue donc appuyé par une réalisation qui ne va pas réinventer le string ficelle. Néanmoins, les courses de rollers sont nerveuses et la bande-son pêchue en mixant standards et nouveautés du rock.
Un truc un poil long et bancal qui se laisse regarder par sympathie pour son actrice principale et une bonne ambiance générale, malgré un manque évident de couilles et d'originalité.