Je suis du genre à me dire qu’un être humain peut tomber sous le charme de n’importe qui. Pas de sexe cible, pas de « contre-nature », on tombe juste amoureux, on s’amourache, on s’extasie. J’aime ce sentiment de liberté du désir, de non restriction de l’attirance vers des êtres qui m’entourent ou qui passent dans ma vie par le biais d’écran. Le plus souvent, mes crushes sont des acteurs ou actrices qui m’offrent du rêve, qui font pétiller mes mirettes. Récemment, ce fut Cate Blanchett dans Carol avec ses yeux de biches et son sourire de carnassière derrière une mèche blonde parfumée, ou encore Tom Hardy en gangster londonien dans Legend, qui a su enflammer les parties sacrées de mon anatomie.
Et puis, il y a eu ce dimanche de janvier où, malgré une bonne partie de sa filmo déjà au compteur, j’ai redécouvert Ellen Page dans Bliss et où je n’ai jamais autant désiré devenir un protège-dents ou une paire de genouillères.
Un film de Drew Barrymore qui filme des nanas faire du patin à roulettes en se tatanant la gueule… Merde y’a Wiig et Lewis !! Rappelle-moi pourquoi je ne l’ai jamais vu avant ??
Alors certes le scénario ne casse pas des casques mais les tours de pistes des demoiselles sont assez délectables. Et surtout, Elle Page. Ellen qui sourit, Ellen qui enlève le haut, Ellen qui sert des sandwiches, Ellen qui rit, Ellen qui pleure.
Bref, encore une critique vaine et vide pour déclamer toute mon affection envers une actrice que déjà des milliers de gens adulent. Ce n’est pas l’originalité qui m’étouffe, mais d’un autre côté, quand l’évidence est de mise, à quoi bon lutter ?