Back to the 80’s.

Film documentaire de 52 minutes réalisé par Jean-Martial Lefranc, produit par Audrey Ferrarese et monté par Fabrice Averlan, nous ramène au bon vieux temps des films de baston. Cette rétrospective en images, décryptage pertinent et bien ficelé de l'influence du cinéma d'action américain des années 80 avec les films phares de l’époque, de Rocky à Rambo en passant par Terminator à Predator sans oublier les films de la Canon qui magnifiait la grandeur de l’Amérique dans des aventures dont les scénarios se griffonnaient au coin d'une table.

Au cours de la décennie 80, Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger et Bruce Willis ont déboulé sur la scène mondiale pour ne plus jamais la quitter. Et contre toute attente, quarante ans plus tard, le public est toujours heureux de revoir ces sexagénaires lancés dans des missions improbables contre des armées de méchants. Blockbusters 80, nous ramène au bon vieux temps des films de baston, à une époque où le cinéma servait d’exutoire aux rêves d’une Amérique qui gagnait toujours à la fin.

L'industrie du cinéma américain des années 80 a été marquée par l'émergence de films d'action à gros budget, portés par des acteurs incarnant des héros débordant de testostérone tels que Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Chuck Norris, Jean-Claude Van Damme, Dolph Lundgren et Steven Seagal. Avec de nombreuses interviews de célèbre personnalité du cinéma tel que le comédien Dolph Lundgren, le producteur Gary W. Goldstein et le réalisateur John McTiernan évoquant leurs souvenirs de cette période et les experts français dont Jean-François Rauger, directeur de la programmation de la Cinémathèque française et Wade Major, critique de cinéma. À travers de nombreux extraits de films, de passionnants entretiens d'époque et quelques publicités bien sentis de nos stars préféré, ce documentaire leur rend un vibrant hommage et offre une analyse des personnalités et de la société qui ont amené ces films et leurs stars au succès. Quarante ans plus tard, le public est toujours heureux de revoir ces sexagénaires dans des missions improbables contre des armées de Bad Guys.