Après Un moment d'égarement, le cinéaste français Jean-François Richet (Ma 6-T va crack-er, L'Empereur de Paris) s'en va encore du côté des Etats-Unis après Assaut sur le central 13 en 2005, pour un thriller d'action intense de rédemption avec en tête d'affiche la star Mel Gibson (L'Année de tous les dangers, The Professor and the Madman), ex-détenu, vivotant près de la frontière mexicaine, qui vient en aide à sa fille adolescente, poursuivie par les membres d'un puissant cartel. Porté par un scénario tendu signé par l'écrivain Peter Craig qui adapte son propre livre de 2005, Père de sang avec l'aide d'Andrea Berloff. Au casting rageur et ravageur, la jeune Erin Moriarty (Voisins du troisième type, Within : Dans les murs), Diego Luna (Frida, L'Expérience interdite : Flatliners), Michael Parks (Les Loups de haute mer, Tusk), William H. Macy (Quelque part dans le temps, Stealing Cars), Miguel Sandoval (Jurassic Park, Ballistic) et Dale Dickey (The Pledge, Iron Man 3).
Pourquoi, vous l'avez vu ?
Du haut de ses 17 ans, Lydia a de très mauvaises fréquentations. Droguée contre son gré, elle finit par abattre son amoureux qui est un influent trafiquant de narcotiques. Avec des hommes à ses trousses qui cherchent à lui faire la peau, l'adolescente se réfugie chez son père. Ce dernier tente de remettre de l'ordre dans sa vie après des frasques qui l'ont amené en prison. Habitant dans un coin reculé, l'homme d'âge mûr n'hésite pas à tout abandonner et à prendre les armes pour protéger la chair de sa chair. En fuite, ils devront tuer pour survivre.
Ça c'est mauvais pour ma libération conditionnelle !
Retour tonitruant à l'été 2016 pour Mad Mel au cinéma d'action, deux ans après Expendables 3, avec d'abord une avant-première mondiale en séance de minuit lors de la 69e édition du festival de Cannes. Un Gibson en mode Taken, barbe blanche et une aura toujours intacte, l'Icone est l'intérêt principal de cette série B, véhicule parfait pour son explosivité naturelle dans son rôle de tatoueur tatoué à la fois brut et d'une parfaite justesse. Le french director Jean-François Richet embarque avec énergie son anti-héros charismatique en compagnie de la frêle Moriarty dans une cavale sanglante pour un modeste budget de 10 millions de dollars. Un road movie rétro, résolument révolu et hautement prévisible mais aux scènes d'action ou la violence est brève et sèche, au ton crépusculaire d'une relation père-fille en rédemption.
Je peux savoir où vous l'avez dégoté.
Dans la salle d'accouchement !