Le cinéma coréen excelle dans l'art de mixer les genres... D'habitude.
Un joli petit étron manichéen et godiche, au final interminable et lourdingue, qui ne tient qu'en tirant sur la corde cathartique ("ce sont tous des gros méchants et je vais craquer, mais QUAND ?" *TINDIN*). Mais avec de belles images (sacrée photo !) et une actrice principale épatante (la paysanne, pas la citadine boudeuse). Quant au reste, aïe aïe aïe... Enfilade de réactions invraisemblables qui laissent espérer un twist, une astuce, un changement de prisme intelligent : que dalle. C'est bien simple, sur le plan psychologique, TOUT, absolument tout, est raté. Personnages définis à la serpe, interactions entre eux ineptes, pseudo-non-dits grotesques, petites lâchetés insondables : tout pue l’approximation, tout est foiré. C'est tellement indigent qu'on pourrait en faire un mémoire : "De la manière de NE PAS écrire ses personnages de fiction". Je suis néanmoins resté scotché car j'attendais l'étincelle de finauderie. Au lieu de cela on m'a servi une conclusion aussi subtile qu'un carnet intime de minette de 13 ans. Le film idéal pour ne jamais rien comprendre des sinuosités de l'âme humaine.