Mood blachine

Derrière des décors très fouillés qui semblent inspirés par l'univers de Philippe Druillet, on est navré de trouver un vide sidéral, ce qu'on tente de nous raconter à travers des personnages pas attachant , ne soulève aucun intérêt.

Le film se concentre sur son esthétique à la mode narcissique, il nous lance une femme nue dans l'espace, sur fond de galaxies et nébuleuses en boostant le volume d'une techno mainstream, on tombe plusieurs fois dans le clipesque alors qu'on suit une sorte de Star-trek minimal (un commandant et un capitaine) en mission pour sauver le monde d'une "entité" menaçante. On aura une seconde femme nue dans l'espace, géante et lumineuse cette fois, comme un clin d’œil à "2001/2010 odysée de l'espace". Le vaisseau spatial qui n'est plus qu'un cercueil volant vient s'intégrer sous son menton en guise de conclusion, moment où on n'en a plus rien à caler...

On est devant une imagerie qui évoque un hard-rock glamour friand de paillettes et l'action est peu significative avec des personnages exempt de psychologie qui n'ont pas forcément la gueule de l'emploi ...ou un peu trop mais sans aucune conviction. On sent vite que ça ne va déboucher sur rien d'intéressant ni de captivant, ce qui ne cesse de se confirmer. On accueille la fin dans l'indifférence la plus totale, je m'abstiens donc de recommander cette chose.