Bloodshot

Adapté d’une série de comics, Bloodshot est réalisé par Dave Wilson, 1er film, n’ayant fait que très peu de choses au préalable (un épisode de Love Death + Robots sur Netflix). la réalisation est totalement neutre, ni bonne, ni mauvaise, aucune patte, rien de spécial à signaler, le film est visuellement plutôt neutre aussi, les effets-spéciaux sont bons (bien que parfois too much CGI) mais dans l’ensemble regardable. De même pour la photographie, assez propre, sans vague. Mais le film est très loin d’être sans défaut, à commencer par le scénario vraiment mauvais, pas intéressant du tout, banal par moment, déjà vu aussi. Le script lui est LE grand problème du film, l’écriture est très mauvaise, on pense nous livrer quelque chose de malin alors que c’est juste nul. Les révélations et twist arrive tellement tard que seul les plus courageux y arriveront, tant l’ennui, les incohérences, les invraisemblances peuvent faire éteindre le film assez rapidement. Les dialogues aussi sont catastrophique, les personnages déjà n’ont aucune profondeur mais les dialogues viennent les rendent encore plus fades et inintéressant. Niveau acting le niveau ne se relève pas du tout, certains (Guy Pearce, Eiza Gonzalez) sont comme la réalisation, neutre, ni bon ni mauvais, mais d’autre Sam Heughan en tête d’affiche ainsi que Vin Diesel vraiment pas bon, parfois pas crédible du tout et une palette d’émotions composée de deux expressions de visage seulement. La palme revient a Lamorne Morris, pas pour son jeu d’acteur mais pour son personnage, absolument insupportable, le genre de personnage qui fait exploser littéralement le film alors qu’il n’était déjà pas bon. Le comic relief absolument pas marrant, d’une lourdeur absolue et surtout composé des plus gros raccourcis scénaristique du film.

En résumé Bloodshot est un mauvais film, pas affreux visuellement et composé d’une réalisation neutre et d’effets-spéciaux honorables. Cependant le scénario et le script sont vraiment très mauvais, les dialogues ringards, les acteurs pas crédibles et les personnages insupportables. Les invraisemblances, incohérences et raccourcis scénaristiques sont légions. Totalement dispensable.