Optionnel...c'est le mot

Tiens, et si pour me détendre je me faisais la critique d'un film tout pas beau, que très peu de gens il l'a vu. Ca va me permettre de me défouler un peu. Accrochez vous, c'est parti.
Alors, Bloody Mallory, c'est quoi? C'est le genre de film sur lequel tu tombes à 5 du mat' en rentrant de soirée passablement éméché, et qui te fait marrer. Puis le lendemain, sobre, tu te dis que tu as rêvé. Tu décide de revoir ce film sans qu'aucun stupéfiant n'altère ton jugement et là c'est le drame.
J'avoue, j'ai essayé de le prendre au second degrè. J'ai pas réussi.
Qu'on soit clair, j'adore les films en carton, fais avec des bouts de ficelles et des acteurs en bois. Mais pas comme ca. C'est insupportable.
Je ne m'étendrai pas sur le pitch, lamentable, ni sur la scène d'intro (J'aimerais d'ailleurs que l'on m'explique ce que fait Mallory, pas encore sanglante, à son mariage avec une hache planquée sous sa robe?). Ni même sur le jeu d'acteur, mention spéciale au crew de Mallory, particulièrement au transsexuel avec son accent anglais et ses pompes plateformes dans les château de Transylvanie. Pour ceux qui se poserait la question, tout ce que je cite est authentique.
Et tout ca pourrait être fort sympathique. Sauf que le problème, c'est que toute cette belle troupe de bras cassés se prend au sérieux, persuadés qu'ils sont de réaliser enfin un film français qui tient la route. Et ca patauge dans les clichés, et ca se noie dans les incohérence.
On se retrouve donc avec un film non seulement nul mais incroyablement prétentieux. Bon coup de bol, la prétention du réalisateur s'est arrêtée là, mais on a eu chaud.
Pour terminer, un conseil pour apprécier Bloody Mallory: plein de potes,et une quantité astronomiques de Bloody Mary (tiens, même mon jeu de mots de fin est plus percutant que le film,...)