Une œuvre complexe récompensé par la Palme d’Or l
Attention OFNI ! Entendez par-là, Objet Filmique Non Identifié, car Michelangelo Antonioni nous trouble du début à la fin avec son film si profond et mystique. On y rencontre un jeune photographe qui découvre sur l’une de ses photos un cadavre. Fiction ou réalité ? Entre doutes et remises en question, Blow Up (1967) nous submerge de questions et d’énigmes. Le réalisateur bouscule les codes du thriller pour une œuvre résolument hors norme. On appréciera d’autant plus deux séquences bien particulières au sein du film, celle du concert où joue le groupe des Yardbirds, puis la séquence finale pendant le match de tennis avec une troupe des mimes. Cependant, on regrettera amèrement que le film puisse être aussi long et lent (il faut attendre 60 minutes ni plus ni moins, pour que le protagoniste principal découvre enfin qu’un cadavre se cache dans l’une de ses photos, alors que c’est tout de même censé être le point principal du film).
Une œuvre complexe qui aura tout de même eu la Palme d’Or lors du 20ème Festival de Cannes, ainsi que des nominations aux Oscars et aux Batfa. A découvrir aussi, la variante réalisée par Brian De Palma : Blow Out (1982), où cette fois-ci, ce sont des enregistrements sonores qui mènent sur la piste d’un meurtre (il s’agit là d’un remake officiel) avec dans le rôle-titre John Travolta.
(critique rédigée en 2007, remise à jour en 2012)
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