L'alliance improbable entre le bourrin Mark Lester et le roi du mauvais film : Mario Van Peebles. Pour un film de tueur en série évidemment sorti bien après Le Silence des Agneaux, Seven et Copycat.
Là, on est à la place en face d'un thriller de série B où Van Peebles arrive à se battre comme si de rien n'était même en s'étant pris une balle dans l'épaule juste avant. C'est pour dire qu'on reste devant du Mark Lester avec des incohérence à la pelle tant avec lui c'est l'efficacité qui prime.
Pour Blowback, c'est montrer des filles à poil et arrêter un taré crucifiant ses proies. Un taré libéré par un salopard du FBI qui l'a ramené d'entre les morts après qu'il se soit fait gazer et qui lui a fait refaire le visage. Rien n'arrête Lester. Pour lui, tout devient possible. Exemple, quand le méchant va récupérer la liste des jurés du procès pour lequel il a été condamné à mort et classée top secrète. Il a juste à aller aux archives du tribunal après la fermeture et le tour est joué. Ou alors s'en sortir sans une égratignure après avoir sauté d'un immeuble sur une bagnole.
Ça reste assez sanglant, mine de rien. A part le chef de la police qui ne fout rien, tous les personnages sont malmenés, battus, torturés, égorgés. Au moins, Lester a l'air de rester fidèle à lui-même malgré les décennies qui passent. Ce ne sera jamais un as de la comédie romantique. Van Peebles fera équipe à un moment avec une jolie blonde. Que lui arrive-t-il ? Il finit par sortir avec ?
Non, elle finit balancée du haut d'un toit.