Quand on voit ce genre de films, on se dit que l'on vit dans un monde à la Kafka. L'histoire est édifiante, un type sans histoire qui vit avec une femme qui attend son premier enfant mais qui a adopté la fille de celle-ci travail dans un salon de tatouage. Ça ne se passe bien avec l'ex de sa meuf, il est policier . Le flic veut voir sa fille mais elle ne veut pas le voir. Il les a abandonnés quand elle était toute gamine. Et du coup, le flic en veut au mec de sa femme. Le tatoueur est d'origine coréenne. Il est arrivé au états-unis quand il avait 3 ans. Il a été adopté par une famille de bouseux qui le tabassait. A part des problèmes de fric, il est heureux. Mais il va se fritter avec le flic. Sa femme lui paie une caution car il s'est retrouvé en prison après la bagarre. Mais là, il se rend compte qu'il risque d'être expulsé vers la corée car il n'a pas le statut d'américains alors que le gars le croyait. L' idée de départ est tellement folle que l'on l'a crois tout droit sorti de la tête du scénariste. Mais la fin, pendant le générique, des photos de gens expulsés qui étaient dans la même condition que le héros du film, nous sont montrés. C'est dommage que le cinéaste ait voulu mettre des éléments de films noirs où a multiplié les personnages secondaires. Si il avait cru un peu plus à son histoire, resserré un peu son intrigue principal, il tenait un bon film. Mais les interprètes font le job. Et surtout, on ne s'ennuie pas une seconde. Sans Netflix, je n'aurais jamais vu ce long métrage.