Le syndicat du crime
Fin des années soixante-dix, le scénariste phare du nouvel Hollywood se lance dans la réalisation après avoir écrit pour Scorsese (Taxi Driver), De Palma (Obsession) et même un peu Spielberg...
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le 3 août 2013
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Le cinéma américain n'a guère coutume de traiter du monde du travail et du prolétariat en général, et une réussite comme celle de Schrader avec ce "Blue Collar" en est d'autant plus remarquable. En conduisant d'une main sûre son scénario de la comédie noire à une noirceur plus du tout comique, grâce à trois acteurs exceptionnels (avec une mention toute particulière à Richard Pryor, qui construit directement son personnage sur son propre héritage de comique populaire), Schrader continue à creuser la veine politico-sociale de ses scénarios pour Scorsese, et, même s'il n'a pas la virtuosité de ce dernier, livre ici un message particulièrement puissant et... ambigu, sur la nécessité et la vanité du combat individuel dans une société intrinsèquement corrompue. [Critique écrite en 1978]
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Créée
le 9 janv. 2017
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