Bad cops
Polar urbain dopé aux amphétamines, Blue Jean Cop met en scène un duo de justiciers qui partent en chasse contre des ripoux dans la pure tradition du Buddy Movie. Entre dialogues déjantés et...
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le 9 juil. 2016
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Carlotta a eu récemment la bonne idée d’éditer en format DVD et Blu-Ray un florilège de films ayant connu un certain succès dans les vidéos-clubs dans les années 1980. À côté de titres comme Maniac cop ou À armes égales, on trouve ce Blue-Jean cop, un petit polar oublié réalisé par James Glickenhaus, plus connu pour son The Exterminator (autre succès des vidéos-clubs faisant également parti de cette collection). Le résultat est un peu bancal mais plutôt sympathique. Du côté des bonnes choses, le film est porté par de bons acteurs et se situe dans le New-York glauques des années 80. On y trouve quelques poursuites sympathiques en bagnoles et des dialogues à l’emporte-pièce souvent savoureux.
Dommage que le réalisateur n’ose pas aller au bout de sa série B, perdant parfois du temps dans des scènes de tribunal ou une romance dont on se fiche éperdument qui cassent le rythme, mais surtout qu’il tente, en toute fin de pellicule, de se faire pardonner en proposant une scène finale complètement ridicule. C’est dommage car autant les scènes d’action du film sont vraiment bien fichues, autant ce final abracadabrantesque gâche beaucoup de choses. On tique aussi, par moments, sur le comportement vraiment idiot du personnage de Peter Weller à l’égard de celle qui incarne le procureur. C’est franchement bête. Enfin, on regrettera que le scénario ne parvienne pas à mieux équilibrer son récit entre l’intrigue et l’action qu’elle suscite.
Il ne faut donc pas s’attendre à un grand film mais à une série B sympathique, qui fait en l’état parfaitement le lien entre les 80 et 90. Davantage de clarté dans le récit et de rebondissements moins farfelus n’auraient pas été de refus, mais, il faut bien l’admettre, ce film oublié (qui en vaut bien d’autres qu’on aurait mieux fait d’oublier) fait le job, à savoir celui de divertir. Il aborde aussi le sujet de la corruption, à défaut de finesse, avec une certaine efficacité. Tout ceci est donc très "louable"...
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Créée
le 7 déc. 2022
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