La Galice jusqu'à l'hallali
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La profondeur de champ et le flou sont deux des axes de mise en scène choisis par Alina Grigore dans Blue Moon. Son idée est également de ne pas se focaliser sur une intrigue mais sur les charges émotionnelles subies par son héroïne, Irina, au sein de sa famille dysfonctionnelle. Sa sœur et elle sont quasiment otages de la volonté de leurs cousins, qui dirigent un hôtel au milieu des montagnes. Le film est roumain par des aspects qui nous sont familiers, notamment des dialogues touffus et une réalisation naturaliste mais le scénario frappe d'abord par sa confusion (qui est qui, se demande t-on pendant un long moment) et la difficulté à saisir ce qui meut chacun des personnages, qui ne semblent capables de s'exprimer que par les cris, voire les coups, et pas les chuchotements. D'où un climat assez systématique d'hystérie qui condamne le spectateur à des scènes éprouvantes qui se succèdent sans fluidité et parfois sans lien aucun. On aimerait s'attacher à Irina mais son comportement erratique désarçonne, partira-partira pas ? Et ce ne sont pas les dernières images du film qui viendront donner un quelconque réconfort pour estimer avoir véritablement compris ce que Alina Grigore souhaitait dire dans ce premier long-métrage qui laisse pour le moins perplexe
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Créée
le 15 déc. 2022
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