Au début des années 1960, un officier spécialiste en nucléaire doit à la fois gérer son travail, où il doit minimiser les effets des radiations sur les gens exposés à une explosion, ainsi que sa femme maniaco-dépressive, dont le comportement exubérant doit le forcer à déménager régulièrement, lui et sa famille.
Bien que le film ne date seulement que de 1994, avec deux acteurs du calibre de Tommy Lee Jones et Jessica Lange, j'ai l'impression que Blue Sky est aujourd'hui totalement oublié. Il faut dire que, produit par Orion alors en déliquescence, il a subi les effets de la disparition de cette boite de production qui fait qu'il n'est sorti que trois ans après son tournage. De plus, c'est le dernier film réalisé par Tony Richardson, qui décèdera peu après. Autant dire que Blue Sky n'a pas eu les moyens de réussir avec une telle sortie, d'où peut-être son relatif anonymat.
Et pourtant, c'est un joli mélodrame les conséquences du privé qui rejaillissent sur le professionnel, en particulier à cause du personnage joué par Jessica Lange, vraiment impeccable, qui semble comme déconnectée des conventions sociales de l'époque, à vouloir bronzer seins nus sur la plage au vu de tous ou à se comporter un peu comme une enfant au grand désespoir de tommy Lee Jones et ses filles.
Mais le problème du film est qu'à part ça, et dire que le nucléaire c'est du caca,, il n'y a pas grand-chose à dire de plus. Alors, on brode un peu avec la fille ainée qui découvre l'amour avec un jeune Chris O'Donnell, ou Powers Boothe, le supérieur de TLJ, qui a des vues sur Lange. D'ailleurs, pour son rôle, cette dernière aura eu un Oscar, mais il faut dire qu'elle le mérite car elle fait vraiment l'attraction du film, certes sympathique, mains vraiment mineur aussi bien pour ses acteurs que pour le réalisateur.