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Deep River
Bien qu' aimant beaucoup le bonhomme, j' avoue avoir quelques réserves sur les films que Lynch a fait ces dernières années, mais par contre "Blue Velvet" (1986) est un objet hors du commun . "Laura"...
Par
le 24 mars 2011
87 j'aime
14
On ne sait jamais vraiment ce qui se cache derrière
Comme toujours chez Lynch, on est à la croisée des genres: polar mâtiné de thriller érotique, teen-movies incrusté d'enquête et whodunit... Et comme très souvent chez Lynch, la violence sexuelle dégagée des images est immense. Le tout avec un portrait en creux d'un psychopathe comme rarement vu au cinéma.
Avec moins de subtilité que dans Twin Peaks, il gratte derrière les portes, et l'on y trouve une Amérique moins propre que ce qu'elle montre.
Il fait de nous le complice de ce qui se passe. Jusqu'au viol de Dorothy par Franck, devant lequel on se retrouve témoin et incapable d'agir, nous mettant très mal à l'aise. Et qui ne peut que rappeler le meurtre en plein milieu de Psychose.
Et l'on finit par se demander si l'on a bien assité à cela. Et si dans le film, cela est réel ou fantasmé. C'est la vision du mal que l'on va avoir ancrée en nous (car, à ce moment-là, nous sommes Jeffrey Baumont) tout du long du film.
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Créée
le 10 nov. 2022
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