Playboy mansion
Un play-boy (?) adepte de méditation et de télékinésie (moui) hérite d'une maison au passé sanglant, qu'il convertit rapidement en lupanar, louant les 10 chambres de la bâtisse à 10 jeunes filles peu...
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Un play-boy (?) adepte de méditation et de télékinésie (moui) hérite d'une maison au passé sanglant, qu'il convertit rapidement en lupanar, louant les 10 chambres de la bâtisse à 10 jeunes filles peu farouches, juste pour le plaisir d'être bien entouré. S'ensuivent événements mystérieux, meurtres, plans nichons et accidents domestiques jusqu'à un final rappelant Scanners ou les X-Men, mais en moins bien quand même.
Après avoir visionné les interviews présentes dans les bonus du DVD de chez Uncut Movies, on a pas envie d'être trop méchant avec Boardinghouse. On y voit le réalisateur / acteur principal, etc... et son épouse actrice principale / chanteuse, etc... rire franchement quand on parle du statut de film culte de l’œuvre (d'ailleurs, a-t-elle vraiment ce statut ?), se rengorger d'être les premiers à avoir gonflé un film vidéo en 35mm pour l'exploitation cinéma ; les premiers à avoir utilisé un traitement de texte informatique pour le générique et les textes d'intro et de conclusion du film ("on a juste enlevé les bips parce que ça rendait fou"), annoncer fièrement que leur bébé a été élu à l'époque "plus mauvais film de l'année" en concurrence avec Jaws 2... et on comprend vite que le tout était avant tout une histoire de famille, un délire sans prétention, arrivé par hasard sur les écrans.
Difficile donc d'en vouloir au scénario décousu (d'ailleurs charcuté par des producteurs aux abois, confessent sans rancune les deux loulous), aux acteurs en roue libre, et au propos général incertain. Comédie, film d'horreur, film érotique ? On ne sait trop, mais en tout cas c'est à coup sûr campy, voire cheesy, et c'est surtout cela qui forme l'intérêt de Boardinghouse. Le tout pue le film vidéo, avec ses effets hideux et sa lumière plate. La bonne humeur emporte l'adhésion du spectateur encore éveillé, s'il en reste, et l'hécatombe finale emballe un peu un film sans doute trop long (on n'ose dire : trop ambitieux).
Le délire "shot in Horror Vision" est assez sympa : avant chaque scène-"choc" (cela reste bien sage), un son particulier ou une image précise apparaît à l'écran afin de permettre aux spectateurs trop sensibles de se détourner. Et l'affiche est splendide, comme souvent pour ce type de production.
Boardinghouse est donc un gros fourre-tout mal maîtrisé, que les responsables eux-mêmes vous invitent à regarder lors d'une soirée entre amis pour passer un bon moment ; choisissez bien qui vous invitez quand même, ce serait dommage de gâcher de belles relations.
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le 11 mars 2016
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