La lumière s'allume autour de lui, Jack Scully se rend compte qu'il n'a jamais grandi : il n'est jamais sorti du trou de son enfance, n'a jamais fait face à ses insécurités, il pleure toujours dans le noir et quand le monde commence à trop l'oppresser.
Il n'est à la hauteur ni de son job, de sa femme ou simplement d'un endroit ou habiter. Il attend que la providence vienne lui donner tout ca sans conséquence.
S'installant dans un monde qu'il ne peut qu'arroser du regard, il profite seulement de la vue à travers l'obscurité et les stores.
Puis apparait la contrepartie, une fin violente qu'il aperçoit se dérouler lentement sans y croire, un espoir s'accrochant à l'Eden ténébreux.
Durant la journée, il profite de la luminosité pour poursuivre le mauvais et la bonne : sa place se confond avec le mal, il ne sait plus trop ou se placer par rapport à son voyeurisme et sa filature, il a l'impression que son reflet se confond avec la forme du fou.
Celui-ci fait mieux le stalker que lui, il a les mauvaises intentions en plus qui le pousse toujours plus loin et plus vite. Scully est obligé de se dévoiler pour ne pas faire plus peur à la dame et l'éloigner de son sauveur, l'autre s'approche en même temps pour voler son sac : le héros le poursuit mais il est vite rattrapé par ses angoisses, au final c'est la femme en détresse qui lui fait plus de bien que l'inverse. Malgré ce rapprochement hasardeux, le raté croit qu'il peut quand même avoir la reine.
Il n'ose pas la recontacter en rentrant dans son paradis caché, pendant ce temps, le criminel, ayant aussi fait irruption dans son intimité et s'en servant pour la pénétrer en se rapprochant le plus possible, met fin définitivement aux illusions de paradis perdu.
Jack fera tout ce qu'il pourra pour s'interposer mais la garde et la forteresse ne le laisseront pas faire : il n'est pas convié, au mieux, il peut voir la fin de l'histoire par un trou de l'étage d'en bas ; le tueur se cache dans le placard, il disparait de la lumière des projecteurs laissant la place à l'inspecteur des travaux finis.
En regardant un porno il s'aperçoit qu'une actrice ressemble beaucoup à celle qu'il convoitait. Il change de forme tant bien que mal pour l'hameçonner : son environnement lui rappelle son ridicule, mais ce n'est pas grave, il recherche terriblement la vérité.
L'invitant dans son monde transitoire qui convient à cette dame de la nuit, il lui fait peur en voulant allumer la lumière sur toute cette histoire, elle s'enfuit pendant que le tueur se rapproche de celle-ci et Jack de la fin de la ficelle.
Les deux s'entrecroisent, le malin et la justice : au bout du compte il n'y aura ni l'un ni l'autre, le chien se range toujours du coté de celui qui se cache, se jette sur celui qui fait tache dans la situation. L'indien a toujours été le mari de la propriétaire, il voulait que Scully soit témoin qu'un étranger l'attaque pour ainsi le disculper.
Personne n'en saura jamais rien, la vérité à disparu dans les flots, pendant que la libidineuse se retourne une dernière fois contre lui alors qu'il est parvenu à surmonter sa peur et le mensonge : devenant la parfaite synthèse des deux opposées : un vampire qui attire els femmes en cachant sa véritable nature pour ensuite s'accrocher jusqu'à les mettre dans le trou.
La lumière s'allume autour de vous : le costume d'acteur que vous portez depuis la naissance est toujours sur vous mais vous n'êtes plus de taille pour le prochain rôle de votre vie. Un serpent vous propose tout le reste sans contrepartie et ca vous semble correct à première vue.
Dans ses effluves brumeuses obscurcissant vous pouvez mieux apercevoir votre plus basse convoitise : la luxure, malheureusement vous savez que vous ferez tout pour l'avoir y compris s'approcher au plus près d'elle en portant un masque de monstre comme vous ne pouvez pas l'avoir à visage découvert à la lumière.
Vous haïssez cette part de vous même, la combattez du mieux que vous pouvez mais tout est sombre à l'intérieur de votre tête remplie d'alcool et de plants qui pousse à la lueur artificiel.
En journée vous vous dédoubler pour avoir l'impression de poursuivre quelque chose et de faire ca pour quelqu'un d'autre alors que vous ne faites que créer des histoires pour ainsi pouvoir vous regardez en face tout en vous approchant de votre convoitise.
Retour au réel dans votre cage sombre, vous ne pouvez communiquer avec ce qui se trouve dans le trou de lumière pendant qu'elle cherche justice, seulement vous cacher en attendant l'heure de mettre fin à vos espérances malsaines.
Tentant toujours de reprendre le contrôle sur vous mais les murs de la prison sont trop dur et votre animalité se réveille, seul une petite brèche vous relie à cette autre. Il se cache dans le placard pendant que vous apparaissez, simple témoin de votre perfidie libérée.
Vous essayez de contrebalancer tout ca en pénétrant au plus profond de vos fantasmes, y chercher une vérité pour comprendre ce qu'il se passe dans cette réalité que vous n'arrivez pas à attraper.
Isolant la sexualité en essayant de l'assurer, vous comprenez le lien entre tout ca : votre place de voyeur de la vie d'un autre, une fantasmée alors que vous vous satisfaisiez de la perverse passivité.
Il est temps de reprendre une place juste, mais personne ne pourra vous aidez et vous ne pouvez que vous cacher en guise de fuite et partir en combattant.
En enlevant le masque, vous voyez que le mal n'était que votre propre désir de disparition, au fond du trou dont vous êtes venus avec la tentation mourrant à vos coté.
Mais cette fois-ci, votre animalité se réveille du bon coté en éliminant vers l'oubli cette part de vous : il n'y aura pas de témoin à ca voir vous laisserez des traces sur les autres mais au moins vous êtes sorti de vous et êtes devenu la fusion de vos vous pour devenir soi.
Votre nouveau costume vous va à ravir pendant que vous vous débarrasser de votre femme, regardez la prochaine et faites face à votre patron.