Vu à l’Étrange Festival à l'automne 2023, je n'ai pu m'empêcher de m’apercevoir qu'il n'existait aucune critique de cet étrange Body Shop.
Ce film ou un fantôme de jeune suicidé (car violé par son crush à l'armée dans les douches en scène 1) se colle à des couples gays pour les regarder forniquer façon pervers d'outre tombe avec un grand sourire.
Ce film où on introduit le Body Shop, un restaurant où on mange de la viande humaine de façon consentie et post-mortem, au bout d'au moins 30 minutes de visionnage.
Ce film où on assiste finalement à une relation amoureuse hétéro façon drama (mais avec des masques à gaz, au cas où on aurait pas compris qu'on regardait un film décidément bien bizarre).
Ce film où j'ai vu plus d'hommes nus avec leur engin bloblotant en 1h29 que dans toute ma vie.
Si la vue d'idoles du porno gay, de trans sexy et de meurtres ne vous traumatise pas, si vous n'avez pas peur du cannibalisme, du suicide ou de voir un viol, vous pourrez éventuellement apprécier cette œuvre aussi spéciale que transgressive.
Personnellement, je ne suis pas sure d'en être ressortie indemne, mais au moins, je ne me suis pas trop ennuyée.