L'architecte Courmont (André Luguet) ne supporte pas le boléro de Ravel qui tourne en boucle dans la maison de couture de l'étage du dessous.
Ce vaudeville sentimental et bourgeois nait d'une querelle de voisinage puis de l'intrusion incongrue du personnage d'Arletty dans la vie et l'appartement de Courmont. J'aime beaucoup Arletty mais, outre que son rôle devient bien terne après une entrée pétaradante, ses chapeaux et coiffures ne l'avantagent vraiment pas. Avec les deux apparitions anodines de la toute jeune Simone Signoret, c'est tout ce que je retiendrai de cette pâle comédie.
La pièce adaptée par Jean Boyer est médiocre et insignifiante, avec une amourette qui se dessine et que rien ne justifie; c'est une convention, comme souvent à l'époque. Il faut reconnaitre au sujet que certains incidents peuvent surprendre mais, en réalité, rien n'est drôle, pas plus l'écriture que les personnages, dépourvus d'épaisseur comique et de matière mais pas de futilité..
Les textes manquent totalement d'esprit.