Cela commence avec un accouchement, par la mère patrie, une mère comme les autres sans laquelle on a rien, avec laquelle on a tout, dit la chanson qui suit;
L'accouchement de la démocratie.
Cela se termine avec, disons, cet enfant qui, à la question 'de quoi meurt-on', répond : 'd'avoir trop travaillé'... Il sourit, il se reprend, inquiet, va-t-on le corriger, le gronder peut-être, lui sortir un Dieu de la machine (à tuer l'imagination) pour réponse, non, alors il sourit de nouveau : leçon de démocratie, laisser l'enfant dans le sourire suspendu de sa réponse mal assurée, mais dans la pure honnêteté de son imagination déjà au travail...
Un an et demi de soubresauts, du coup d'état jusqu'à l'instauration d'une démocratie : et toutes les tentations à l'intérieur.
Une séquence d'hallucination collective et religieuse rappelant la fiction de La dolce vita.
Un montage qui met souvent mille images à la collure de deux. Et des variations de tons rapides et osées, que suit un montage sonore que n'effraie pas la citation.
Un texte en voix off entre caverne et lumière, dans le travail qui va de l'illusion et à un espoir de réalité.