En gardant un registre et un aspect de road-trip romantique, le film devient, par contraste, saisissant dans ses scènes les plus dramatiques. La tension ainsi amenée reste sur le fil jusqu'au bout des séquences et donne au film son aspect horrifique sans recours à des screamers mal venus. Mention spéciale à la scène du sac plastique qu'on utilise pour étouffer qui rappelle le plan de Mad-Max Fury Road.
Pour conclure, l'alternance entre le gore naturaliste et une sorte de réalisme poétique nous met dans un certain malaise : une ambivalence d'émotions entre empathie et dégoût.