Si vous ne saviez pas dans quel sens va les drames français, regardez Bonhomme. Tapez dans un sujet grave des séquelles d'un accident de voiture pour en faire un film parfois cru, intolérant et dont les mots se font sans retenue. En vérité, Nicolas Duvauchelle que l'on a vu dans des rôles parfois durs, réussit à transmettre parfaitement les séquelles de son accident, rendant le film pas forcément touchant mais qui nous ouvre véritablement les yeux sur cette histoire du couple. Ana Girardot n'est pas non plus en reste dans ce film et prouve qu'elle fait partie des nouvelles révélations du cinéma français. Dommage que les silences et les scènes manquent de peps et allongent le temps de regard de Bonhomme et que ça manque vraiment de spontanéité. Le film manque en soit d'intérêt surtout à sa deuxième partie - où les scènes commencent à se répéter, notamment
les scènes où ils font facturer des relations sexuelles ,
et pourtant, c'était pas mal intéressant de prendre ce parti-pris mais qui s'aventure trop en dehors du sujet principal de ce film - même si ça serait le sujet qui va créer la chute partielle de l'histoire.
Même si la fin semble inexistante.