Bonhomme m'a fait penser à un restaurant de chaine de la zone d'activité dans laquelle il se déroule en partie : quand on a faim, ça passe. Mais quand on sort d'un Fatih Akin ou d'un Denis Villeneuve – ce qui peut arriver quand on aime le cinéma – ça ne donne franchement pas envie de garder l'adresse.
Lourdingue, versatile, aussi gauche que François Hollande, le film étale sa poésie de supermarché pendant 1h40 qui m'en ont parues 3 et peine à atteindre le niveau d'un téléfilm.
Je suis assez preneur du travail de Marion Vernoux (Love etc.. et Reines d'un jour tenaient très bien la route) mais on a l'impression ici qu'elle s'est forcée à finir son film pour honorer son avance sur recette. Le fait de s'adjoindre les services de quatre "plumes" en plus d'elle-même pour au final livrer un scénario aussi poussif en dit long sur l'errance qu'a dû représenter l'écriture de ce film.
Seul Duvauchelle s'en sort et sa présence mérite un peu mieux que ces objets en roue libre dont regorge le cinéma hexagonal.