C’est un James Bond assez convenable dans son genre : panoramas subjuguants surtout lorsqu’on est du côté de la Turquie, courses-poursuites mémorables et une scène de combat mouvementée dans le train. Lotte Lenya incarne avec délice et une austérité remarquable la méchante rigoriste russe. Parlons de Blofeld dont seuls les mains et la voix sont distinguables, je trouve cet effet ingénieux et que cela renforce sa mystification. Le film supplante aisément ce qui était l’épisode pionnier de par son rajout de budget, ce qui signifie plus d’actions et de cascades. Par contre, à l’image du premier, cet opus n’est pas toujours très attrayant et présente quelques longueurs.