Comme beaucoup de films qui se veulent profonds, voilà une œuvre un peu chiante et je ne pense pas être mauvaise langue si on tient compte du fait que les personnages agissent en conservant deux constantes : jamais ils n'accélèrent et ils se brossent beaucoup les dents. En résumé, un mollasson qui aimerait bien écrire se remémore, un peu poussé par l'intérêt que lui porte à tort sa copine, un amour passé qui a fini en jus de quenelle pour d'évidentes raisons d'autocombustion spontanée. A vrai dire, j'ai failli cramer moi aussi; la romance mutique entre ces deux autistes dépressifs avait de quoi entamer un peu le moral, malgré quelques petits moments presque légers qui m'ont rappelé Medianeras.