Le croque-mitaine
Après le remake de The Grudge, Sam Raimi continue de produire, via sa société de production Ghost House Pictures, des films d'horreur plus ou moins originaux. Avec Boogeyman, mettant en scène la...
le 30 mai 2019
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Résumé : Tim a un emploi et une petite amie, mais depuis la disparition de son père lorsqu'il était enfant, il redoute de revoir le croquemitaine. Après la mort de sa mère, Tim est contraint de retourner dans la maison hantée où il retrouve Kate. Son psychologue lui suggère de passer la nuit pour exorciser ses démons, mais rien ne se déroule comme prévu.
Histoire : C'est la 2ème production Tapert/Raimi, qui grâce à son implication dans Spider-man, va profiter de produire quelques films. Retour à l'épouvante pour surprendre le public avec une intrigue à la fois dramatique et non horrifique, mais cela ne sera pas bien perçu. Après l'excellent The Grudge, la traduction du croquemitaine est gratifiée de deux suites pour ce film qui a été censuré. En Nouvelle-Zélande, pendant la nuit et pendant un hiver rigoureux, le tournage dure 6 semaines. Le film doit susciter la peur en utilisant les émotions des personnages, car c'est le premier film d'horreur du réalisateur à laisser le monstre dans l'imaginaire du spectateur. Le concept s'inspire des idées psychologiques du cinéma d'horreur japonais, tout en maintenant la cohérence et le réalisme pour captiver le public jusqu'aux dernières minutes. Le tournage se déroule rapidement et toutes les couleurs sont retouchées numériquement. Réalisé avec un budget de 20m$, il rapporte 111m$ et se classe 80ème de l'année derrière La maison de cire, mais il ne reçoit aucune récompense.
Équipe : Réalisation de Stephen Kay connu pour Get carter. La production de Sam Raimi et Robert Tapert, connu pour les Evil Dead. La musique de Joseph LoDuca connu pour Evil dead 3, Le pacte des loups. Les effets de Weta digital et Brendon Durey connu pour X-men origins wolverine. Côté casting, Barry Watson, Emily Deschanel, Lucy Lawless, Charles Mesure.
Avis : Le concept fait fuir les spectateurs qui ont envie de frissonner, car le sujet repose sur des effets sans violence. L'histoire vide crée une atmosphère agréable, dans un cadre où le mystère est entretenu en répétant les événements. La structure énigmatique et sans action se révèle platonique, et ne réussit pas à convaincre, pour finir en plus sans explications.
Critique : Les logos Screen gems et Ghost house projettent une image d'une demeure en plein orage avec le personnage enfant, dans une ambiance classique. Les effets terrifiants démarrent l'intrigue sur un premier phénomène violent pour effectuer une transition temporelle avec le personnage adulte qui développe des relations. L’organisation du week-end renouvelle les angoisses en proposant une belle réalisation avec une ambiance qui maintient le suspense de l'histoire. L'aventure met l'accent sur la phobie du personnage en le plongeant dans une situation tragique qui le ramène à l'endroit initial. Le rythme lent baigne les événements dans une énigme incohérente, qui présente peu d’intérêt, hormis les quelques effets effrayants.
La tragédie accélère les phénomènes répétitifs, en opérant une boucle au début, qui revient dans la demeure étrange. Le vide inexorable des éléments semble tourner en rond en se focalisant sur le personnage qui remonte le passé. La réalisation assure le spectacle avec des facilités grossières qui demeurent assez ennuyeuses. Les idées se révèlent à travers les phénomènes de la phobie, là où tout a commencé. Les lenteurs interminables avancent à mesure que les rencontres nous plongent dans une légende étrange et sans intérêt. Les conséquences horribles de la phobie du personnage provoquent une série de rebondissements qui mènent à l'horreur.
Les personnages se rassemblent pour perpétuer les effets prévisibles du style académique. Les délires incohérents, accompagnés d'actions maladroites, accentuent le mystère dans la malédiction surnaturelle d'une boucle infernale. Le récit s'enfonce dans l’irréel pour se rapprocher du dénouement qui prépare la confrontation avec la créature. Le style sans budget assez mauvais se retrouve au centre de l'univers paranormal dans un long final qui déchaîne le sujet avec un combat terrifiant, dans un film avec un montage grossier, une intrigue sans intérêt et les phénomènes sont dénués de logique. Le vide global anéantit l'ensemble avec des idées sans développement. La construction classique utilise un contexte qui essaie de créer une atmosphère psychologique sans parvenir ni à divertir, ni à captiver.
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Créée
le 26 avr. 2024
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Chouette un film d'épouvante, chouette Barry Watson, le beau gosse de la série 7 à la maison ; chouette le film ne dure pas plus d'1H30 !! Bon, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures,...
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le 6 juin 2011
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Chiant, chiant, chiant... Ce film est CHIANT ! Le réalisateur doit bosser pour Lapeyre, ce film étant une vraie promotion pour les portes en tous genres. Le rythme est absent, ça traîne en longueur,...
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