J'ai voulu voir ce film pour découvrir l'animation argentine que je ne connaissais pas.
Les argentins sont couillus de nous pondre un long métrage d'animation avec un antihéros qui se caractérise par son inhumanité la plus totale, autant dans ses actions, que dans sa personnalité.
Hé c'est bien le problème, c'est que même John Rambo ou Braddock se sont des enfants de coeur à côté de ce Boogie.
En effet, c'est le héros d'animation le plus meurtrier et le plus insensible que j'ai vu jusqu'à ce jour.
J'ai assisté pendant tout le long à une tuerie graphique, nihiliste et anarchiste car tout le monde se fait buter par le simple fait de se trouver, de manière inopportune, sur le chemin de ce Boogie... ou presque.
Ce long métrage n'est qu'une accumulation d'inhumanité, de violence et d'hémoglobine dans lequel baigne un scénario assez simple, voire primaire, comme le « héros ».
J'ai mis un point de plus car je trouve que c'est un véritable doigt d'honneur que lance le réalisateur à l'attention des films d'animation trop consensuels ou commerciaux qu'on nous pond régulièrement.
Boogie reste cependant un film d'animation pour adultes assez trash que je compare à un Sin City argentin. (Comme c'est adapté d'une BD)