Un film-véhicule pour ce qui était alors la méga giga star Eddie Murphy - c'est d'ailleurs avec ce film qu'a gentiment débuté sa longue descente aux nanars.
La comandie romantique pour le public afro-américain, ni mieux ni pire que l'équivalent pour public WASP, même si c'est quand même assez caricatural, filmé comme un anniversaire par tonton Jean-Michel, et bourré de problèmes de rythme. Les icônes défilent à l'écran (Eartha Kitt, Robin "mâchoire de cheval" Givens, Grace Jones, il m'a même semblé apercevoir Melvin Van Peebles dans un caméo), les futurs remplaçants de Murphy sont déjà sur les rangs (Chris Rock, Martin Lawrence), il y a Halle Berry et Lela Rochon, et tout ça a un parfum délicieusement années 80, clinquant, coloré, on bosse tous dans la pub, on porte des fringues différentes sur chaque plan ou presque, on a du pognon et c'est génial, fuck the world.
Kitch et inoffensif, tout entier dévoué à la gloire du dieu Eddie, donc chaque ligne de dialogue ou presque vante les mérites, et qui ressort la tête haute de tous les moments du film, même quand son personnage est une crevure.
Ah, good times.
Petit nugget d'info tout croustillant, le réalisateur de ce film, Reginald Hudlin, est l'un des producteurs du prochain Tarantino (à l'heure où j'écris ces lignes), Django Unchained.