Ce 2nd volet est comme le 1er à la différence près que les véritables piégés ici, ce sont les spectateurs. Dommage car ce n'est pas le but initial du concept Borat...
Quand vous êtes devant un Borat, vous êtes censé ressentir de la gêne pour ces gens piégés et non ressentir la fâcheuse impression qu'on vous prend pour un con.
Ça m'a furieusement rappelé mon sentiment avec la filmographie de Michael Moore. Au début j'acceptais les "manipulations", les petits mensonges, les approximations, les caricatures. Mais voilà, dès lors qu'elles sont devenues trop nombreuses, c'est l'intention initiale du réalisateur qui était polluée par tant de procédés malhonnêtes.
Là c'est pareil. Trop d'invraisemblances, trop de post-production, trop de tout et plus je fouille sur le net, plus je réalise que bon nombre de scènes sont scriptées et les intervenants payés.
La cerise sur le gâteau fut cette tentative de déstabilisation de l'ancien maire de NY Rudolphe Giuliani avec cette scène de fin manipulée jusque dans ses moindres détails, tout ça pour nous offrir ce fameux "scandale" d'un mec mature qui se laisse + ou - charmer par une fausse journaliste mais vraie aguicheuse adulte elle aussi.
Giuliani est un coquin, waouh, vous parlez d'un scoop...
Bref, ce Borat-là a perdu de sa superbe et de son essence mais il reste relativement divertissant, donc 5*.