La réussite du premier était que je finisse le film en me demandant ce que je venais de voir. Avec ce deuxième opus, la réaction est la même.
On retrouve toujours une caricature de l’Amerique profonde, avec des figurants et rôles secondaires feignant si bien l’improvisation, que l’on croirait voir un documentaire.
La différence principale? Je n’ai pas ri, tant le tout est vraiment très glauque et malaisant, bien plus que le premier, qui relevait plus de la satire comique. Le deuxième épisode est à ce point dérangeant que c’est vraiment une réussite, vu de cette perspective là.
Néanmoins la note est basse est expliquée par le fait que, subjectivement, je ne supporte que très mal le lugubre à l’écran. Et je dois avouer que là, je finis avec un frisson de dégoût.