D'origine iranienne, Ali Abbasi va s'inspirer de la culture et la mythologie nordique son pays d'accueil, la Suède, pour réaliser ce deuxième long métrage de genre, après un premier film ("Shelley") qui était déjà à la limite du fantastique dans une sorte de relecture de "Rosemary's baby" de Polanski. Cette fois-ci encore le réalisateur laisse planner le doute très longtemps sur le genre de son film qui ne se relèvera qu'à la moitié du film. Mais dès la première image, le spectateur est tout de suite intrigué par cette douanière au physique ingrat. Un maquillage tellement réaliste que le néophyte aura du mal à savoir à quel point l'actrice est grimée. Un film inhabituel et fascinant qui arrive en moins de 2 heures à créé toute une monde mythologique qui appellerait presque à développer une franchise autour de celui-ci. Si on a pu reprocher à son premier film de manquer de charactère, celui-ci, pour sûr, n'en manque pas et son film va être un tremplin vers une carrière internationale.