Upon Entry / Border Line

Le film commence plutôt bien avec un jeune couple qui s’apprête à commencer une nouvelle vie aux États-Unis depuis Barcelone. Cette situation paraît un peu naïve du point de vue européen mais tout semble possible pour ceux qui ont les moyens… Arrivée à NY, la situation est réaliste : austère et inhumain. Dans une scène de bon flic méchant flic on reconnaît bien le mur psychologique sous la nouvelle doctrine de Trump. Ce film m’as déçue car il tente de suivre le ton et le fil des films comme Anatomie d’une Chute, mais sans autant de succès. Il n’avait rien de film à suspense que je m’attendais. Le film se distingue par son huis-clos oppressant et la tension palpable à chaque moment, parvenant ainsi à maintenir une réflexion sur les thèmes du racisme institutionnel et de la bureaucratie malveillante, tout un gardant un ton critique et ironique. Borderline reste un film qui, malgré ses défauts, offre une expérience immersive et captivante, nous plongeant dans le stress et la détresse de ses personnages, tout en nous faisant réfléchir sur les réalités et les injustices du système. Cela m’a plutôt amenée à réfléchir sur la survie de certaines personnes par rapport à d’autres, et sur les situations en Ukraine et à Gaza. Surtout d’après les critiques de 4 et 5 étoiles, je vais réfléchir après avoir vu ‘The Guilty’ auquel tout le monde compare ‘Upon Entry’ …