La Dernière Chance
J'ai aujourd'hui l'impression que les biopics envahissent nos salles de cinéma à un rythme de plus en plus hallucinant, étant maintenant et souvent très codifiés, devenant difficile de sortir du lot...
le 26 janv. 2017
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6
Objectivité ? OSEF en l'occurrence !
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, je suis une voleuse !
Je suis une voleuse et j'assume. Je ne me cacherais pas derrière les phrases : on l'a fait pour moi, c'est pas moi mais j'en ai juste profité...
Non, je plaide coupable.
Je le fais d'autant plus volontiers que je n'ai pas eu le choix. Soit je volais, soit je ne voyais pas Ethan dans le rôle de l'un des plus grands trompetistes de jazz.
Si une sortie en salle était programmée, je n'aurais pas eu à commettre cet acte illégal ou que d'autres le commettent pour moi.
Bref, j'en viens à l'objet du délit.
Je viens de le voir à l'instant et...
En valait-il la peine ?
Absolument !
Le projet de raconter une tranche de vie de cet artiste maudit à lui seul en vaut la peine. Ce n'est pas un biopic classique, il faut le savoir avant de se mettre devant.
Le fait que le personnage de Chet Baker colle à Ethan depuis son adolescence et lui aille comme un gant fait sur mesure sont deux des arguments de poids qui ont induit mon intérêt.
En effet, juste avant le tournage de Before sunrise, Linklater et Ethan avaient eu le projet de raconter Chet jeune. Faute de financements, le projet n'a pas abouti et ils ont tourné cette petite bluette fauchée et sans intérêt avec une française au gros cul au cours d'une nuit viennoise.
Tourner les deux Chet à 20 ans d'écart aurait eu une sacrée gueule quand même.
Mais le destin a fait qu'Ethan est malgré ces aléas pécuniaires, Ethan est quand même devenu Chet devant la caméra d'un autre réalisateur.
L'image est soigné, les flash-backs dans un noir et blanc très séduisant mais ce qui est le plus intéressant ici (en dehors de l'acteur principal) est le choix narratif de Robert Boudreau.
Une anecdote qui n'intéresse que moi mais il faut que je personnalise un peu mes textes ethanophiles sinon, je ne suis pas Rawi.
Il y a une scène de lit entre Chet et sa chérie du moment. Elle est tournée exactement comme celle qu'à réalisé Lumet dans 7h58... Les deux amants sont dans la même position sauf que là, Ethan a un caleçon sur les fesses ! Mais bon sang c'est pas crédible quoi. :o
Merde quoi ! Est-ce que les mecs baisent avec un caleçon ?
Bref, passons là dessus et ma frustration XD
Le film se concentre donc su le combat d'un artiste, d'un musicien qui cherche à vaincre la douleur pour réapprendre à jouer pour exercer son immense talent et son génie musical.
"Je ne suis pas un acteur"
affirme Ethan jouant Chet jouant Chet devant la caméra de celui qui l'a sorti de prison.
Maintenant, que plus personne ne vienne me balancer qu'Ethan Hawke n'est qu'un acteur de pacotille, de seconde zone. Jusque là, fair play et amusée je souriais en coin pour commencer pour finir un peu blasée dubitative mais reconnaissant que c'est vrai, il n'est pas connu de grand public... Mais là, le premier qui me ressort une moquerie sur mon admiration pour le bonhomme, je me fâche tout rouge et lui balance le DVD dans la tronche.
Ah ben non, ça devra attendre qu'il soit édité par ces cons de distributeurs.
Rawi vénère !
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Créée
le 22 avr. 2016
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8 commentaires
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