L'atout principal de "Borsalino" est bien entendu son duo de stars : la confrontation entre Jean-Paul Belmondo et Alain Delon offre deux styles différents mais complémentaires.
D'un côté, les superbes costumes de Delon, les bonnes manières, le dandysme même.
De l'autre, l'insouciance et le charisme de Belmondo.
Au milieu, il fallait évidemment d'autres acteurs d'une certaine trempe pour ne pas faire pâle figure. Au premier rang desquels Michel Bouquet.
En revanche, oubliez les personnages féminins, tous plus transparents les uns que les autres. Seule Mme Rinaldi sort du lot mais a finalement bien peu de présence à l'écran.
J'aurai aimé avoir davantage de femmes ayant une épaisseur, un charisme, une complexité.
Cela n'aurait pu qu'améliorer ce film de gangster classique mais néanmoins efficace.