Boule & Bill par cityhunternicky
Boule et Bill nous raconte l’adoption de Bill, le chien issu de la BD du même nom.
Oui, l’affiche et la bande annonce font peur. C’est pourquoi je me suis dis : allons y en essayant la dérision la plus forte. Mon échec fut cuisant. Au bout de 5 minutes, la consternation avait pris le dessus. S’éloigner autant du modèle de la BD est peut être un choix, mais il massacre tout l’esprit et le fun qu’apportait le papier. Ici, Bill parle. Oui le chien parle. Pour ne rien dire. Car les quelques dialogues sensés apporter blagues et explications font un flop.
On apprend aussi beaucoup de choses méprisables sur la famille. D’abord, elle fait marcher le chien à côté de la voiture, sur des kilomètres, car le chien pu. Le père essaye de l’abandonner également, le menace aussi. Bel exemple pour les enfants qui sont la cible de cette comédie qui n’est pas drôle. Épargnons nous également les discours des années 70, les parents sans autorité et au comportement égoïstes à ne plus savoir qu’en faire. Tristesse de la vie parisienne de surcroît.
Mais effectivement, même si j’ai essayé d’en faire un nanar, le film s’adresse aux jeunes, qui ont dû lire la BD. Le chien étant assez inutile car limité par les lois de la physique, on ne pourra compter que sur un garçon d’une désolation constante et ses parents débiles pour remonter le niveau. Franck Dubosc est un mari macho, sans noisettes qui ne sert qu’à rendre le genre masculin plus détestable. Marina Foïs est une femme sans cervelle, égoïste et insultante au possible. Et Charles Crombez est juste affligeant. Rien d’agréable ou de bien pour les enfants qui ne riront pas de ces blagues pourries.
Même en essayant de le voir avec une très grosse dose de dérision, Boule et Bill n’arrive même pas à devenir un nanar. Triste.