78 ans, c'est l'âge qu'a pépé Herzog, toujours à batifoler partout dans le monde pour rencontrer ses amis tous aussi timbrés que lui (voir bien plus).
Encore une fois, comme pour les volcans, comme pour les condamnés à mort ou le grizzly le sujet d'Herzog est n'est qu'un prétexte pour qu'il puisse parler de ce qu'il veut, de ce qui l'anime : Sa misanthropie, sa passion pour la destruction. Mais cette passion nous emmène à rencontrer des gens tellement exceptionnels qu'on se demande comment il réussit à les trouver. J'aimerai trouver des gens comme ça aussi, j'en croise pas beaucoup à Paris...
Un haut scientifique jésuite qui parle de son rapport à la vie extraterrestre ? Herzog à ça sous la main. Un scientifique coréen ultrasensible qui chiale littéralement quand il voit une météorite ? Herzog l'a trouvé...
Bref encore de l'art total, qui allie musique, connaissances, fascination, folie, amitié avec une jouissance totale de l'image à tout instant. On peut noter un peu plus d'humour dans la narration d'Herzog, je me suis littéralement fendu la poire c'est assez rare pour un film documentaire.
Seul point négatif du film, j'ai du donner mes coordonnées bancaire à Apple (Je vais bien sûr resilier mon essai mais je suis fiché à vie maintenant)
J'espère sincèrement qu'Herzog va continuer à tourner encore longtemps, il à tellement de chose encore à nous montrer, tellement d'émotions à nous transmettre. Je t'aime Werner