Je vous ai déjà parlé de Planet Terror de Robert Rodriguez, la deuxième partie du diptyque Grindhouse que les deux potes Rodriguez et Quentin Tarantino on mis sur pied. Maintenant on va s'attaquer à la première partie : Death Proof. Oui ça m'arrive souvent de prendre les choses à l'envers. Tandis que Rodriguez rendait hommage aux films de zombies, Tarantino clame son amour pour les courses poursuite de voiture et les cascades.

En France le film a été distribué en deux partie alors qu’initialement ce sont un seul et unique film. Des bandes-annonces séparent le film, pour plus d'informations sur les bandes-annonces en question vous pouvez consulter ma critique de Planet Terror.

Le film se divise en deux parties bien distincte. Ce sont deux parties miroir où dans la première l'antagoniste principal Kurt Russel gagne et où dans la seconde partie il perd. Russel est monstrueux, il déborde de classe. Le gros point positif du film vient de son interprétation. On part donc sur deux Slasher en voiture. La figure de la femme en détresse qui survie à la fin est très bien représenté, soit avec des pimbêches, soit avec des femmes fortes.

Dans la première partie on suit Rose McGowan (avec un rôle secondaire, au contraire de son rôle principal dans Planet Terror), Sydney Tamiia Poitier, Vanessa Ferlito et Jordan Ladd. Je trouve les personnages cool, attachant, surtout grâce aux dialogues de Tarantino. Elle sont prises pour cible par Stuntman et à ma surprise, attention Spoil, elles meurent toutes et fin ! On passe à la seconde partie. J'étais complètement désarçonné, un peu dégoûté, j'aimais bien ces personnages, je voulais en savoir plus, les voir plus, les voir affronter Stuntman.

Dans la seconde partie on suit Zoë Bell dans son propre rôle (c'était la doublure de Uma Thurman dans Kill Bill Vol.1 et Kill Bill Vol.2), Rosario Dawson, Tracie Thoms et Mary Elizabeth Winstead. Et on recommence, les dialogues, aussi bon soit-il, c'est redondant par rapport à la première partie. Je n'y arrive pas, je n'arrive pas à m'attacher à ses nouveaux personnages. J'ai vraiment l'impression de subir un reboot forcé. A la fin quand le quatuor passe à tabac Stuntman ça me fait chier parce que finalement c'est le seul personnage avec lequel je m'étais attaché dans cette deuxième partie.

Finalement j'ai trouvé ce film beaucoup trop long, et après la mort du premier quatuor je n'étais plus dedans. Qu'on se le dise, les dialogues de Tarantino sont bons, mais dans la deuxième partie je ne me sentais plus du tout concerner. Et dire qu'il était présenté au Festival de Cannes 2007 et qu'ils ont eu le droit à une version longue plus longue de 30 minutes. Je n'aurais pas survécus.

Je me suis quand même amusé à retrouver tous les clins d’œils de Tarantino à son propre univers. On retrouve donc les légendaires Big Kahuna Burger et les Red Apples. Du côté des acteurs le réal joue un barman et son pote réal Eli Roth est aussi de la partie. On retrouve une fois de plus le shérif Earl McGraw alias Michael Parks (Une Nuit en Enfer, Une Nuit en Enfer 3, Kill Bill Vol.1, Kill Bill Vol.2, Planet Terror) et son fils James Parks (Kill Bill Vol.1, Kill Bill Vol.2, Une Nuit en Enfer 2). Ils sont partout ces eux là. Et puis on a Marley Shelton qui vient nous faire un coucou de Planet Terror en reprenant son rôle du docteur Dakota Block. Plein de petit clin d’œil qui amuse toujours les fans inconditionnel de Tarantino.

La réalisation est aux petits oignons, l'hommage aux films d'exploitation des années 70' tient la route (les coupures, les sauts de pellicule, les zooms, les images fixes et les plans américains), la photographie dont Tarantino s'est occupé lui-même est très belle, mais ça ne marche pas sur moi. Je suis totalement sorti du film après la première partie. Je ne suis pas le seul car ce film fût un échec au niveau commercial, tout comme l'autre partie du diptyque : Planet Terror. A l'heure de la conclusion je peux dire que je préfère l’œuvre de Robert Rodriguez à celle de Quentin Tarantino. Le diptyque n'en sera pas un pour moi, je me contenterais de regarder Planet Terror à présent.

StevenBen
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le 20 janv. 2023

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Steven Benard

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