Le film est une fumisterie montée sur le nom de Charles Trenet, lequel joue son propre rôle dans un prologue avec le tout jeune Jean Lefebvre (rencontre plutôt inattendue!) avant de disparaitre et de revenir à la fin interpréter quelques chansons pseudo humoristiques. C'est un rôle insignifiant.

La comédie est nulle; elle est étrange aussi. On n'y trouve ni unité, ni sujet. La réalisation de Maurice Cam est d'une telle indigence, le montage est tellement approximatif qu'on peut se demander s'il y a un metteur en scène.

Jean Lefebvre, dans son premier rôle important, sinon marquant, occupe la première partie du film en jouant les imbéciles (il est pourtant ingénieur) sur la route des vacances avec son épouse. Puis ce sera au tour du placide Henri Poupon de composer son "sketch" en nous proposant une philosophie provençale à base de bons mots et d'accent méridional complètement artificielle. Quels liens entre Trenet, Lefebvre et Poupon? Dérisoire. Ces séquences réunies font un film difforme et vide où le sourire niais de Trenet et le regard enamouré pour lui de la starlette exotique Tilda Thamar caractérisent leur interprétation et leur personnage sans matière.

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le 12 oct. 2024

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