Quand on réalise une grosse erreur dans notre enfance, à l'âge de l'innocence, avec le temps, on est en droit de changer, de regretter, de vouloir sincèrement devenir une autre personne. Mais les personnes à qui on a fait du mal, à qui on leur a enlevé un être chère, auront-ils un jour le courage de pardonner ? Une personne seule peut-elle faire le poids face à toute une population ?
Ce film raconte la réintégration en société d'un jeune adulte sortant de l'adolescence, ayant peut être commis un meurtre atroce. Peut être car le scénariste a décidé de ne pas montrer clairement s'il l'a fait ou pas. Choix intéressant car c'est un élément qui n'est pas le plus utile pour le film en définitive. Il sort donc de prison et il change d'identité, de ville, de vie pour se réintégrer sans que personne ne le reconnaisse. Il essaiera de faire en sorte que le passé ne le rattrape pas. Thème fort pour un film qui l'est tout autant. On ressort du cinéma sonné. Après avoir vu Gran Torino et en attendant le très plausible excellent Harvey Milk, je me suis posé cette question : Pourquoi les plus beaux films sont les plus tragiques ?
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