You remember that girl? Remember we saved that girl, mate? You remember that.
Avant de commencer le film, le résumé m'a intrigué: j'avais un peu de mal à imaginer comment allait être présentée cette histoire de rédemption. 1h45 plus tard, j'ai la réponse, une boule dans la gorge, et des réflexions plein la tête.
J'aime les films qui posent des questions simplement sans fournir la réponse sur un plateau. J'aime être bousculée, dans mes émotions comme dans mes réflexions, j'aime que rien n'est acquis et que notre point de vue peut évoluer tout au long du film. J'ai particulièrement aimé ce qui était suggéré : tout est dans la subtilité, un regard, un soupir, un espoir. Rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, ni l'enfance, ni les relations père/fils, ni la vengeance.
Les acteurs y sont pour beaucoup dans ce film, et je ne peux pas ne pas mentionner la performance d'Andrew Garfield, qui porte le film d'un bout à l'autre, qui habite le rôle, et dont je suivrais la carrière avec grand intérêt.
En résumé, c'est pour des films comme Boy A que j'aime passionnément le cinéma et sa diversité.
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