Sous le pont Mirabeau coule la Seine
J’avais décidé d’éviter les films de Richard Linklater après avoir vu « Before Midnight » et essayé de voir « Before Sunrise », films que j’avais trouvés trop verbeux. Or, contrairement aux précédents, « Boyhood » est abouti. La fluidité du scénario, le quotidien plus vrai que nature et les ellipses permettent de ne pas voir passer les 2h45 du film, comme on ne voit pas passer la vie. C’est la magie du processus. En effet, l’évolution physique et psychologique des personnages pendant ces 12 ans se fait par petites touches. C’est en prenant du recul que l’on voit le changement. Richard Linklater réussi à recréer le fil du temps qui passe. Bravo !