1988, la guerre froide touche à sa fin, Braddock se morfond dans un bar miteux en sirotant du panaché, il pense à toutes ces belles années où il cassait du rouge… Il serait bien aller faire de l’humanitaire en Afghanistan mais un certain John Rambo lui a piqué la place. Heureusement, un brave scénariste déguisé en missionnaire lui annonce que sa femme et son fils sont vivants, réfugiés au Vietnam dans un orphelinat peuplé d’enfants hybrides, fruit des relations contre nature entre oncle Sam et oncle Hô. Ni une ni deux, notre brave colonel à la retraite termine son panaché et file au Vietnam. Manque de bol, là bas il tombe sur l’homologue vietcong qui le déteste le plus. Le type pense Braddock, respire Braddock, chie Braddock… Il tue sa femme et le torture lui et son fils, avec un appareillage sadique digne de Jigsaw… Pourquoi ? Pour le plaisir comme dirait Herbert Léonard. D’ailleurs on ne remerciera jamais assez ce brave colonel d’avoir compris les vertus de l’acte gratuit dans le cinéma d’exploitation. Sur ce, Braddock à la mauvais idée de s’évader, ce qui fout en rogne notre ami vietcong. Il lance son armé à ses trousses, armée que James prendra un malin plaisir à dessouder dans son entier. Las, notre méchant colonel viet emprunte un gros hélicoptère Russe à Rambo III mais se fait tuer malgré sa puissance de feu. Ces soviétiques, rien que des losers, ils méritaient de la perdre cette guerre froide…