"Braindead" ou comment Peter Jackson a inventé l’art subtil de la boucherie comique

Du zombie au zoo : quand Maman passe à table

Lionel voulait juste vivre une histoire d’amour pépouze avec Paquita, mais sa daronne, la version kiwi de Tatie Danielle, décide que non. Résultat ? Une morsure de singe-rat de Sumatra plus tard, et la vieille se transforme en zombie affamée qui ferait passer Hannibal Lecter pour un végétarien. On est là, entre le burlesque et l’hémoglobine, dans une ambiance où même un zoo devient un prétexte à la baston.

Une tondeuse à gazon en mode Doom

Oublie les fusils à pompe et les arcs elfiques, ici l’arme ultime, c’est une tondeuse. Peter Jackson transforme un outil de jardinage en machine à démembrer du zombie. C’est absurde, c’est débile, et c’est tellement jouissif que tu te surprends à te demander si tu devrais pas te mettre au bricolage sanglant.

Du sexe, des morts, et une table bien garnie

Braindead, c’est aussi des repas de famille qui tournent au carnage. Entre le zombie disco qui met l’ambiance et les cadavres qui copulent sur la table du déjeuner, chaque scène est une masterclass dans l’art de choquer sans jamais se prendre au sérieux. Le bon goût est mort, enterré, et déterré avec un rire satanique.

Le gore version cartoon

Peter Jackson n’avait pas un rond, mais il avait des idées. Résultat ? Des litres de sang, des tripes qui valsent, et une mise en scène qui ressemble à une collaboration entre Tex Avery et un chirurgien sous acide. Ça déborde, ça dégouline, et ça te colle un sourire de psychopathe.

Avant Gandalf, il y avait la folie

Le mec qui t’a donné "Le Seigneur des Anneaux" a commencé par ça. Et franchement, ça impose le respect. Jackson montre ici qu’on peut être un génie tout en racontant n’importe quoi. Il flirte avec le ridicule mais le transforme en art. C’est du cinéma qui te prend par la gorge, te secoue, et te laisse hilare, les chaussures pleines de sang imaginaire.

Conclusion : un chef-d'œuvre de l’absurde

Braindead, c’est pas juste un film. C’est une expérience, un trip gore où le mauvais goût devient une vertu. Peter Jackson prouve qu’avec une tondeuse et un peu de folie, on peut créer une œuvre immortelle. Si t’aimes les films où tout est permis, du zombie en rut à la découpe sanglante, fonce. Mais prépare-toi : ça tâche.

Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr