Évidement, vu le sujet, le parti pris est énorme et surtout l’analyse de ses partis pris qui en découle est forcément biaisé des le début.
Ainsi, dire que les Hommes sont des porcs et qu’ils veulent juste matter des femmes… et peut être vrai mais exclu de principe le fait que les réalisateurs mettent surtout en avant la Femme qui est au centre des histoires et c’est la que le documentaire se trompe.
Toute l’analyse sur les plans, lumières, cadrages et scénario est tellement orienté et aveuglé que ce que l’on retient c’est la 25eme minutes ou la réalisatrice explique que son « combat » est du à la tristesse et sûrement à la jalousie (des réalisateurs hommes, des femmes actrices, de la réussite, du Corps des Autres,…) on sent la Rage et le dégoût de l’autre dans cet exposé de la réalisatrice.
De plus, les quelques « spécialistes » interrogées au début décrédibilisent le plus possible leurs propos.
Si il fallait encore un exemple, le fait que la réalisatrice soit jalouse de ne pas être à Cannes (ou pas assez de femmes à Cannes en tant que réalisatrice) est délirant car réfuter l’argument de Gilles Jacob « j’ai pris les meilleurs films pas de ma faute qu’il y ai que deux films avec des réalisatrices sur 21 films» et que c’est un complot d’hommes pour les hommes est… complotiste… et pire souligne, peut-être, surtout le niveau des réalisatrices!!!
De plus, en tant que documentaire, il aurait sympa de donner la Parole aux personnes accusées (Maïmouna Doucouré réalisatrice de mignonnes, Sam Mendes, Quentin Tarantino, Jim Jarmusch, Spike Lee,…)
Enfin, pour parfaire la culture cinématographique de la réalisatrice je l’invite à regarder le cinéma français des années 70-80 pour voir des hommes nus et pas seulement de pleins pieds et en « actions viriles ».
P.S. : puis bon mettre 3-4 de ses propres films dans son documentaire (qui ont pas l’air folichons en soit) n’est pas preuve d’une grande modestie, de plus les rôles qu’elle fait subir à sa sœur mérite peut-être une analyse plus approfondie.