Brancaleone s'en va-t-aux croisades par Alligator
Un peu déçu. La plus grande partie du film me parait superflue. J'entends par là que le premier film avait déjà montré tout cela. Je m'attendais à une extension du domaine de la folie avec ce deuxième opus. Or il me faudra attendre la dernière demi-heure pour goûter à quelque chose d'inédit dans le récit de Brancaléone. A partir du tournoi final, avec la traversée du désert, le duel ultime, le sacrifice, le film prend une envergure que je me désespérais d'attendre.
Non que le film n'ait pas quelque charme mais on avait déjà eu vent de cela dans le premier. J'espérais un passage de seconde vitesse plus éclatant. Il est vrai que j'ai découvert les deux Brancaléone avec peu d'écart et que l'attente du public italien, l'impatience à retrouver l'exubérance des personnages a dû être diablement satisfaite lors de sa sortie quatre années après le premier épisode. Question de perspective donc.
Sinon, Vittorio Gassman est toujours aussi fort, émouvant, une surprise sur pattes et avec cheveux hirsutes en option. Stéfania Sandrelli confirme, bien en chaîr, qu'elle et les femmes sont des êtres considérablement merveilleux et enchanteurs qui donnent envie de pleurer... entre autres.