L'or se barre
En 1969, Peter Collinson réalise un film "sponsorisé" par British Leyland, alors propriétaire d'Austin-Morris-Cooper. Le film est amusant, il a du rythme et les cascades sont adaptées par l'équipe...
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le 30 mai 2014
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Un casse audacieux dans les canaux de Venise mené de mains de maîtres et un traitre qui vient gâcher la fête. C’est aussi et surtout, l’histoire d’une vengeance, la bande qui se retrouve pour un ultime casse et sauver leur honneur.
F. Gary Gray, plus connu pour avoir réalisé des clips musicaux dans les années 90 (Cypress Hill, Coolio, Dr. Dre, R. Kelly, ...) était néanmoins pas passé inaperçu lorsqu’il se lança dans les longs-métrages, avec notamment Négociateur (1998), avec Samuel L. Jackson & Kevin Spacey. On ne boude donc pas notre plaisir de le retrouver aux commandes de ce Braquage à l'italienne (2003) qui, sous ses faux airs de remake de L'or se barre (1969) de Peter Collinson, s’avère être au final, plus un film hommage qu’une banale relecture.
Le film met en scène une bande de braqueurs, oubliez la clique cool & hype que l’on avait pu voir deux ans auparavant dans Ocean's Eleven (2001) de Steven Soderbergh, si le film est nettement moins clinquant et "m'as-tu-vu", il n’en reste surtout pas moins plus "réaliste" (avec certes, quelques facilités scénaristiques).
Le scénario a le mérite d’être clair, net et précis, de ne pas s’emmerder à broder d’innombrables sous-intriques ou d’en faire des caisses pour impressionner. Un film d’action qui nous entraîne de la Cité des Doges à la Cité des Anges, en passant par Canazei dans les Alpes italiennes. Le tout, parfaitement agencé à grand renforts de mémorables courses-poursuites en Austin Mini Cooper dans les tunnels du métro et une séquence saisissante avec un hélicoptère.
Ajouter à tout cela, son casting et pas des moindres, avec Mark Wahlberg, Edward Norton, Jason Statham, Mos Def, Seth Green, Donald Sutherland et bien évidemment, celle qui imprime notre rétine de par sa présence, la sublime Charlize Theron (27ans lors du tournage), on y adhère totalement, l’ensemble s’avère cohérent, loin du strass et paillettes qu’avait voulu nous en mettre plein les yeux Soderbergh.
Un film de braquage remit au goût du jour, plus rythmé que ne l’était l’œuvre d’origine où le charme de Michael Caine a été remplacé par la magnifique Sud-Africaine (on ne perd pas au change, on y gagne !). Du divertissement avec un grand D, auquel on ne voit pas le temps passé, c’est fun, équilibré et très sympathique.
(critique rédigée en 2010, réactualisée en 2021)
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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Braquage »
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Créée
le 22 avr. 2021
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