Ode à la révolte et à la liberté, Braveheart nous narre une guerre pas toujours très connue Outre-Manche : la guerre de l'indépendance de l'Ecosse vis-à-vis des anglais à la fin du XIIIème siècle...
Et nous suivrons l'instigateur de cette rébellion, William Wallace, incarné par - il faut bien l'admettre - un excellent Mel Gibson totalement habité par ce rôle. On notera également la jolie prestation de Sophie Marceau, alors dans toute sa splendeur.
Pour faire court, Braveheart se révèle être un bon film historique, quoique pas mal romancé, et certainement beaucoup trop même... Entre la première passion du héros qui n'en finit pas de sortir des violons ternissant la partition d'ensemble d'une bande-son celtique par ailleurs agréable, et la figure christique qu'il représente - trop idéale - on a vite fait d'apercevoir les grosses ficelles du manichéisme hollywoodien...
Après, c'est sûr que sur la forme, au-delà de quelques faux-raccords disgracieux en début de film, la photographie des paysages verdoyants écossais enchante et que les batailles épiques sont admirablement mises en scène - avec une tendance sanguinolente qui n'est jamais superflue en la matière. Mais bon, il y a aussi des séquences invraisemblables comme ces fesses (sous kilt) un peu trop généreusement offertes aux flèches ennemies... Et je crois savoir ce qu'en aurait pensé un certain Sigmund ! ^^
Alors au final, passé l'écueil d'un démarrage un peu poussif, le film s'emballe, ralentit, se ré-emballe, jusqu'à son épilogue en tout point parfait. Braveheart aurait donc certainement gagné à être resserré et moins romancé.